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Devinez le remède envisagé par les dirigeants de l'usine chinoise, sous-traitante de Nokia et d'Apple, après les suicides en chaîne en 2010 ? une musique douce diffusée dans les ateliers. De même, après la défaite des Bleus à la Coupe du monde, l'heure devrait être moins au bilan et aux règlements de compte, et plus à la musicothérapie !

La musicothérapie est l'utilisation des bruits sonores pour une qualité de vie améliorée. Au 19ème siècle, Pinel témoigne du rétablissement d'un malade grâce à la pratique du violon. Puis, différentes recherches ont démontré les effets positifs de la musique comme la diminution du rythme cardiaque, de la pression sanguine, de la douleur et de la dépression.

Méfiance aux naïfs et aux hypocondriaques ! Les bienfaits peuvent être mis en exergue par des organismes à des fins curatives et de développement personnel en échange d'une rétribution conséquente. La fin des sectes justifie tous les moyens dont la musicothérapie ! D'ailleurs, la MIVILUDES a recensé la "musicothérapie" parmi les thérapies douces à tendance sectaire. Preuve du caractère sectaire rime avec sanctions pénales et civiles.

En effet, l'emploi de la musicothérapie à des fins financières sous couvert d'un objet thérapeutique licite pourra être pénalement qualifié d'abus de faiblesse ou d'abus de l'état d'ignorance d'une personne vulnérable, ou de délit d'escroquerie. La musique n'adoucit pas non plus les moeurs de la justice civile ! En effet, le mineur victime pourra faire l'objet de mesures d'assistance éducative, ou le majeur protégé être mis sous sauvegarde de justice, sous curatelle ou sous tutelle ! Si la secte est une association, la dissolution de celle-ci par le TGI est aussi aux aguets ! (sauf erreur glissée dans le texte législatif !)

Auteur: DJIDEL Nathalie