"ON N'A PAS TOUT DIT SUR LES RETRAITES"
Que celui qui n'a pas entendu le mot "retraite" ces derniers jours lève la main ou se taise à jamais ? Les mesures se suivent en matière de retraite, mais ne se ressemblent pas. Après avoir envisagé de retarder l'âge de départ à la retraite de 60 à 65 ans, ou d'allonger la durée des cotisations, le gouvernement est enfin parvenu à trouver les mesures qui pourront sauvegarder la pension de retraite des générations présentes et à venir: aligner le régime de la fonction publique sur celui du secteur privé, et taxer les plus hauts revenus. Tous les français sont sauvés ! A l'heure où certains pays étrangers tels que l'Allemagne, la Grèce, ou les Pays Bas sont engagés dans un processus de plan de rigueur, le pouvoir en place veut nous faire croire que ces deux petites mesures suffiront. Hélas ! C'est un leurre dont nul citoyen n'est dupe !
Assez de cette hypocrisie ambiante ! Eh oui, les hommes politiques n'osent pas toucher à leur propre statut à l'image du petit oiseau qui ne peut scier la branche sur laquelle il se repose ! Pour ceux qui l'ignorent encore, un député qui a exercé un seul mandat de 5 ans touche environ 1500 euros par mois en guise de retraite, et 6000 euros par mois environ après 5 mandats. Le sénateur est même privilégié: 2000 euros par mois environ après un mandat. Détail choquant: le taux de cotisation des hommes politiques est de 0,5% contre 2% pour les travailleurs du secteur privé. C'est un combat déloyal entre les membres de la haute société et les autres appartenant à la classe moyenne. La séparation entre la noblesse, le clergé et le tiers état à l'époque de la Révolution est un fantôme qui continue de rôder dans la société qu'on le veuille ou non !
Auteur: DJIDEL Nathalie
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